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     Graines d'histoires

Psychanalyse du "Passage à vide"


Il y a des jours légers et joyeux où l’on a le sentiment que l’univers tout entier répond à nos attentes ; ceux, simples et paisibles, où la vie s’écoule en suivant un cours qui nous convient et d’autres, moins faciles à gérer mais qu’il faut néanmoins traverser, les dents serrées, le poing levé pour se donner la force de résister à cette lente et insidieuse descente vers l’engluement.


Ces états d’être, nos états d’âme, non spécifiquement liés à une réalité objective de la situation m’envahissent parfois sans véritable raison, du moins sans raison consciente et identifiée.


Et de fait, tout va bien…mais pourtant, sans savoir pourquoi.. c’est pas ça!


Je tourne en rond, sans véritable envie, je brasse de l’air, tentant de me motiver à entreprendre, créer, bouger…. à la lisière inconfortable du déni, je choisis de le nommer pour l’affronter : je traverse un passage à vide et j’ai hâte d’être à nouveau à gué.

Et de fait, tout va bien…mais pourtant, sans savoir pourquoi.. c’est pas ça!


Mais au risque de me retrouver noyée sous vos doux messages de soutien (je vous connais!), je tiens néanmoins à vous rassurer avant d’aller plus loin dans cette psychanalyse sauvage, je ne suis pas au bord du suicide ni même en dépression, encore moins en burn-out😉


Alors, comme à mon habitude, je m’interroge....


Bien que la majorité les attendent avec grande impatience - et je le comprend aisément - ce temps des vacances, temps suspendu où tout repère s’évapore, où toute « obligation » sociale se dissout…. n’est pas ma tasse de thé !


Ou peut-être est-ce dû à l’impuissance ?

Celle de ne pouvoir aller de l’avant comme projeté, soumise, pour le moment, à une situation que je ne peux changer malgré toute ma volonté.

Je n’aime pas avoir le sentiment de ne pas avoir la main sur mon destin !

Toute puissance, quand tu nous tiens 😊


Je rame mais je m’accroche, mon tempérament ne me permettant pas de faire autrement !

Je sculpte, un peu, mollement !

Je dessine : c’est le bon moment pour.

Je lis, beaucoup.


J’ai toujours eu du mal à gérer l’inaction.

Il me faut des projets, un os à ronger, une bataille personnelle à livrer, une veuve ou un orphelin à sauver !


La vie n’est pas un long fleuve tranquille et c’est tant mieux car je préfère les remous., plus à l’aise dans les « batailles » auxquelles elle nous confronte que dans celles contre moi-même.


Aujourd’hui et comme toujours, et malgré ce dicton si galvaudé mais ô combien vrai, rien ne vaut l’écriture (la parole) pour panser nos plaies en mettant des mots sur nos maux pour que la catharsis agisse.


Je me sens déjà mieux !

Merci.

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