5 juillet 2020
Ouf, nous voilà arrivés !
Après 9 h de sauna roulant sur asphalte (mais pourquoi donc je n’ai pas pris l’option clim grrr !) quelques bouchons épars mais sans les bulles, le chant des grillons nous accueille avec insistance ne laissant plus planer aucun doute : nous sommes dans le sud et l’été est bien installé.
Rinçés mais heureux d’être parvenu à destination sans encombre, pas de répit pour autant, on enchaine tout dégoulinants!
Passer chez « Beaux Yeux » pour faire le plein : melons charnus et sucrés, oignons gros comme un petit ballon, pêches et brugnons qui jutent sur le menton, tomates cœur de bœuf, ananas et noires de Crimée…on est parés !
Décharger la voiture blindée comme si l’été aller durer une année…ouille, j’avais oublié la raideur de l’escalier, son étroitesse et la hauteur inégale des marches… c’est une petite maison qui exige qu’on la mérite, les veilles dames ne se laissent pas approcher sans un peu résister!
Petit tour du propriétaire pour évaluer l’huile de coude à fournir…à vue d’œil les vacances à proprement parler sont repoussées de quelques jours !
Six mois que nous ne lui avons pas rendu visite et comme pour se venger, Mère Nature a repris ses pleins droits.
La Bambouseraie d’Anduze n’a qu’à bien se tenir, de nouveaux bambous de 15 bons mètres de haut se sont invités, bloquant presque l’accès au jardin. Les feuilles sèches jonchent les caillebotis et l’allée ressemble à une jungle où graminées et touffes d’herbe sèches se disputent la place.
Un bon après-midi de jardinage en perspective !
Sortir table, chaises et lumière sur la terrasse, remettre en route la douche d’extérieur, sortir les palettes du salon de jardin, vider l’eau noire de la piscine dont le tapis disparait sous la couche accumulée de feuilles et prunes pourries, royaume des moustiques, guêpes et autres volants suivi d’un nettoyage musclé à l’eau de javel, chasser les toiles d’araignées qui ont envahi le moindre recoin sans oublier un bon ménage pour redonner à la maison un visage à son avantage !
Y’a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles, y’a d’lajoie, du boulot par-dessus les toits….
Mais demain est un autre jour et en attendant de s’y coller, il est grand temps de se poser, de déboucher la bouteille de rosé et de trinquer à ces vacances qui commencent en fanfare, comme chaque année !
Courage et ténacité dans deux, trois jours, le temps du repos bien mérité pourra enfin commencer !
Les vacances, c'est bien connu, ça se mérite avant qu'on en profite!
PS : Les lois de la connexion internet étant impénétrables ici-bas entraine un décalage temporel qui, somme toute, sied au rythme alangui du sud et de la dolce vita…Chi va piano, va sano !
Merci Agnès :)
On s’y croirait ! Et c’est bien cela l’essentiel. Merci Marie, pour ce bonheur du jour. Agnès