Au dĂ©but, ce nâĂ©tait quâun petit â comme une dĂ©coration qui mettait une touche de couleur, un peu de đčïž dans le texte...un petit â sans grande importanceâ ïž
Puisque câĂ©tait Ă disposition, pourquoi sâen priver et puis tu sais ce que câest, derriĂšre nosđ„ïž et nos âšïž nous nous laissons facilement entraĂźner dans les modesđ, modalitĂ©s, codes â qui surgissent Ă travers la đ» et dont peu Ă peu, insidieusement, lâon sâempare sans mĂȘme vraiment sâen rendre compte.
Un petit cĂŽtĂ© đ de Panurge qui ne peut pas rester trop loin du troupeauđŸ au risque de sâen croire rejetĂ©.
Quoiquâon en dise, le sentiment dâappartenance au đšâđšâđ§âđŠ est puissant et y rĂ©sister nâest pas toujours chose aisĂ©e.
Ma đš Ă©tait alors assez rĂ©duite : des đ, des â€ïž, desâ€ïž, des đâŠ
Puis les â€ïž.ont changĂ© de couleur, le rouge nâĂ©tait plus systĂ©matique.
Des đ, voire desđ des qui đ ou qui đ ont fait leur apparition.
Bref, petit Ă petit đŁ faisant son nid, les Ă©mojis ont fait le leur et le babillage de đ¶ sâest dĂ©veloppĂ© vers une đ plus dĂ©veloppĂ©e, plus complexe- mĂȘme si il y a encore du đ¶ââïž Ă parcourir!
Car oui, jâose le dire, les Ă©mojis sont bien un langage Ă part entiĂšre.
Chacun les siens en fonction de ses prĂ©fĂ©rences: đșđ»âïžđđââïžđ€đ....
Il mâarrive maintenant parfois dâĂ©crire une ligne dâĂ©mojis revĂȘtant un signifiant aussi clair et comprĂ©hensible que des mots, voire â !
Et la force de ces petites choses si bien nommĂ©es câest quâelles vĂ©hiculent vraiment lâĂ©motion que lâon veut faire passer, lâĂ©tat dans lequel on se trouve et ce, sans aucune ambiguĂŻtĂ© possible pour le rĂ©ceptionnaire.
Le choix des mots âïž, de la syntaxe, de la ponctuationâ peut toujours prĂȘter Ă confusion ou du moins Ă une interprĂ©tation đŹ divergente entre celui qui âïž et le đ.
Jâai toujours Ă©tĂ© cliente de la ponctuation qui permet, autant que faire se peut, de donner corps Ă lâĂ©motionđ dans laquelle je me trouveđ.
Grande consommatrice de points en tous genres : suspension...exclamation !!! interrogation ??? dont, parfois, souvent, jâuse et abuse, je me suis rendu compte, ou on me lâa fait savoir, que certains de mes đ ne les dĂ©cryptaient pas toujours ou y mettaient un âŹïž qui nâĂ©tait pas le mien.
MĂȘme si nous parlons le mĂȘme langage chacun de nous avons une sphĂšre mentale, intellectuelle, Ă©motionnelle personnelle et singuliĂšre, un maniement et une codification de la đ qui nous est propre.
Avec les Ă©mojis, si elles sont bien choisies (et parfois ça demande du đ°ïž) pas de doute, câest clair, net et prĂ©cis!
Ce qui a inspirĂ© ce post est un des nombreux Ă©changes de textos avec mes enfantsđȘ foisonnants de clins d'đïžâ drĂŽles, de « private joke » tendres đdont un des derniers avec mon đŠ qui mâa fait đ€Ł
Retour immĂ©diat de đ€Łđ€Łđ€Ł qui ont fait le jobđ...
Je savais, sans lâombre dâun doute, quâau-delĂ de đ»il đđ€Ł !!!
Merveilleux isnât it đđđ
DĂ©cidĂ©ment, je confirme đđ€©â€ïžâ€ïžâ€ïž.
đ€đ€đ€đ„°
Ben, notre nez rouge il est toujours lĂ , dedans, Ă l'intĂ©rieur....y'a qu'Ă l'appeler et il se pointe! Quant Ă la question sous-jacente de le retravailler...qui sait pourquoi pas Ă la rentrĂ©e si un groupe suffisant peut se former.... Ă suivre! et en attendant, Sophie, des baiserđ
Ouais ! TrÚs sympa, mais notre nez rouge dans tout ça ?!